dimanche 30 septembre 2018

Hello bébé surprise !

Je me doutais que ça serait légèrement compliqué psychologiquement parlant une nouvelle grossesse. Quand tu as failli mourir lors de ta précédente grossesse à cause d'une GEU non détectée à temps ( cf cet article) tu peux difficilement être zen lorsque tu découvres que tu es enceinte et que tu ne t'y attendais franchement pas.

Je n'attendais pas à tomber enceinte aussi rapidement et facilement.

Vous voyez, mon corps a cette tendance à se mettre en pause suite à un gros traumatisme donc je pensais que ça prendrait au moins 1 an et encore...au fond de moi j'avais fait le deuil d'un autre bébé pensant qu'avec une seule trompe ça serait l'ultra galère.

Et là bammm ça marche de suite sans le vouloir. Le corps humain est bizarre. C'est peut-être ce qu'on appelle justement le lâcher prise

J'avoue je n'étais pas prête. Je pensais avoir plus de temps devant moi. Mais bon on ne choisit pas toujours.

Nous sommes début mai, voilà 3 semaines que j'ai mal aux seins...je me dis que j'aurais déjà dû avoir mes règles...mais RIEN...bon un petit pipi dans un verre s'impose donc pour faire un test de grossesse (oui c'est tellement plus pratique cette technique).

Le premier trait apparait vite....je regarde la boîte pour voir si c'est le trait qui montre que le test fonctionne ou bien celui qui te dit que tu n'es plus toute seule dans ton corps.

C'est ++ sérieux ???  Je tombe des nues.

A partir de là c'est la course : la prise de sang pour confirmer le test puis prise de rdv à l'hôpital pour une échographie afin de vérifier que cette fois-ci la grossesse est bien placée.

Parce que oui deux GEU qui se suivent c'est parfaitement possible malheureusement, rare mais possible.

Et quelle idée de découvrir qu'on est enceinte en plein mois de mai avec les ponts ? Une semaine d'attente pour mon rdv écho...une semaine qui me paraît un an.

J'ai le bas ventre qui tire...reste de l'opération d'il y a deux mois ? Le corps qui commence à travailler ? Une seconde GEU ? Cette fois ci j'ai mal des deux cotés même si c'est plus souvent à droite qu'à gauche.

Je n'ose même plus faire de sport jusqu'à mon rdv. Je stresse, j'angoisse et je ne peux en parler à quasi personne.

Le fameux rdv arrive enfin. OUF !

Le sage-femme se souvient de moi, comme il me dit à chaque fois que je le revois en rdv : vous faites partie de mon histoire (le soir de mon opération en urgence, c'est lui qui a diagnostiqué ma GEU alors qu'il était lui même hospitalisé avec sa femme pour la naissance de leurs jumelles). Enfin je crois que tout le service gynéco se souvient de moi pour le coup. Je vais pas vous mentir on me chouchoute.

Il me dit que tout va bien. Bébé est bien placé dans l'utérus et le coeur bat. Hein quoi déjà ? Moi qui pensais être enceinte de 15 jours/3 semaines en fait j'en suis à 6/7 semaines. Je tombe sur le cul.

Je serais donc tombée enceinte le 03 avril, soit un mois jour pour jour de ma grossesse extra-utérine.

Et pour le coup je peux vous dire que c'était pas une période où on a fait beaucoup de câlins avec l'amoureux en période post op...donc ça me surprend encore plus cette grossesse. Comme quoi des fois il suffit d'une fois.

Une fois l'échographie passée, je n'ai quasiment plus eu mal le bas du ventre. Vive le cerveau et ses douleurs psychosomatiques

Le rdv m'a rassuré. Mais il aura fallu l'échographie du premier trimestre pour que vraiment j'arrive à me plonger dans cette grossesse et que je me zénifie. J'avais tellement peur d'une autre merde que voilà malgré la joie d'être enceinte, ce n'était pas forcément facile de s'y projeter.

Même encore maintenant au fond de moi j'ai toujours peur qu'il arrive quelque chose. Ce ne sont pas des pensées permanentes heureusement mais elles arrivent de temps en temps je ne vais pas vous mentir. Mais aujourd'hui je suis heureuse, épanouie et plutôt zen.

Je vais essayer d'ailleurs de vous faire des articles récapitulatifs sur les différents trimestres de ma grossesse.

Bébéchou est normalement prévu pour le 01 janvier 2019 mais moi je pense qu'il arrivera le 03. En tout cas il a l'interdiction formelle d'arriver le 24 ou le 25 décembre.


On se dit à bientôt dans un prochain article.

Belle soirée les gens

des bisous





dimanche 23 septembre 2018

Gâteau au chocolat & mascarpone

Que faire pour ce premier dimanche d'automne ? De la pâtisserie bien entendu ! Il me restait un pot de mascarpone à utiliser dans le frigo, je me suis dit pourquoi ne pas faire un savoureux gâteau au chocolat bien savoureux et moelleux. 

Comme toujours il est ultra simple et rapide à réaliser, pas d'ingrédients bizarres (oui oui je me moque de la mode ultra healthy d'IG)

Je le trouve parfaitement équilibré, niveau sucre on a juste ce qu'il faut, pareil pour le chocolat et il s'avale...comme dire...sans faim.

Passons à la recette.





Ingrédients :

  • 200 g de chocolat à pâtissier (on va pas se mentir celui que je prends le plus souvent c'est celui de chez Lidl)
  • 250 g de mascarpone
  • 4 œufs
  • 80 g de sucre (de votre choix)
  • 40 g de farine de riz (ou maizena ou de blé)
  • 40 g d'amande en poudre




Préparation:

  1. Faites fondre doucement le chocolat au micro-onde puis ajoutez le mascarpone en mélangeant bien. 
  2. Une fois la préparation homogène incorporez les œufs un à un. 
  3. Puis ajoutez le sucre, la farine et la poudre d'amande.
  4. Versez la préparation dans un moule à brownie et faire cuire environ 170° pendant 30 minutes.


Alors qui en veut une petite part pour le goûter? Avec une petite chantilly par dessus 😍


Je vous souhaite un bon dimanche.


A bientôt les gens.


Des bisous


jeudi 20 septembre 2018

Sport & Grossesse


Souvent lorsque je dis que je fais du sport enceinte on me regarde souvent avec deux gros yeux ronds qui sous-entendent « mais quelle idée saugrenue elle a de faire du sport enceinte ? »





Le sport n'est absolument pas incompatible à la grossesse, à vrai dire il est même vivement conseillé. Ça permet de rester en forme, de limiter la prise de poids et une meilleure récupération post accouchement.

Les endorphines que l'on libère pendant la séance vont être aussi bénéfique à bébé qui les ressent.

Bien entendu comme toujours il a des cas où malheureusement on doit mettre le sport en suspens si la grossesse est compliquée. Comme j'aime le rappeler je profite pour le moment d'avoir l'autorisation de faire du sport. Si demain ma gynécologue me dit STOP et bien je serais bête et disciplinée et j'en profiterais pour faire des marathons séries.

Régulièrement on me demande d'ailleurs des conseils sur le sport enceinte.

Déjà la première chose à faire est de demander à la personne qui vous suit si ce n'est pas incompatible à votre grossesse. Je vous le rappelle je ne suis pas médecin. Je ne suis pas plus coach donc pour les conseils sport ce n'est pas vers moi qu'il faut se tourner, il est hors de question que je prenne la responsabilité de vous dire ce que vous pouvez faire ou non.

Par contre je peux vous parler des généralités sur le sport pendant la grossesse et de ma pratique sportive pendant cette seconde grossesse.

Déjà il faut être réaliste vous ne ferez plus 6 séances de musculation par semaine. Si certaines prétendent que si, que rien n'a changé, qu'elles sont toujours en forme je vous dirais que c'est du pipeau.

Alors oui il y aura toujours une maman pour vous dire que la veille de son accouchement elle faisait sa séance de musculation à la salle, c'est pas sur un cas isolé qu'on fait une généralité non ?

J'ai lu il y a peu un article où une anglaise s'est entraînée à fond jusqu'à 15 jours avant son accouchement (genre les squats bien chargés)  et à ensuite fait l'ultra trail du mont blanc 3 mois après son accouchement. En lisant les commentaires beaucoup la félicitaient, personnellement je pense pas que ce soit un exemple à prendre et que ce soit physiologiquement ce soit une bonne idée....le périnée prend cher pendant la grossesse...mais bon...comme on dit chacun fait ce qu'il veut mais moi je ne le conseillerais vraiment pas, notre corps n'est pas une machine. 

La grossesse ce n'est pas un long fleuve tranquille, souvent le premier trimestre on est épuisée ou bien malade (nausée &cie) et ce n'est pas forcément facile de faire du sport du coup. Après le corps change entre le changement de centre de gravité, le bidon qui pousse, des kilos en plus...bref il faut s'adapter à tout ça que ce soit dans la vie de tous les jours ou dans sa pratique sportive.

La grossesse ce n'est pas une période où on doit chercher à faire des performances, se muscler, s'affiner. La grossesse est une période où le corps change qu'on le veuille où non. La prise de poids est inévitable et importante (dans le sens nécessaire pas dans le sens tu te transformes en hippopotame), alors oui prendre du gras c'est chiant, mais ça permet faire un bébé en bonne santé et de bien amorcer l'allaitement ensuite (en gros pas de gras, pas de lait). Et puis on aura ensuite toute la vie pour refaire du sport comme avant.

Jusqu'à mes 10 semaines SA j'ai fait une moyenne de 3 séances par semaine, 2 de musculations et une de cardio. Pour ma part j'avais déjà ralenti le sport suite à ma grossesse extra utérine et j'ai gardé ce rythme qui me convenait en début de grossesse. J'ai même fait de la corde à sauter jusque là pour m'échauffer parce que je sentais que ça passait sans soucis.

J'ai cependant rapidement mis la musculation de côté car c'est un sport exigeant qui demande beaucoup de récupération et d'efforts, alors je suis passée sur des séances de fitness spéciale grossesse. Je ne vais pas vous mentir la musculation ça me manque mais il était hors de question que je m'épuise au sport, c'est pas que mais faut assurer sa journée après.

J'ai fait une pause d'environ 3 semaines niveau sport à la fin du premier trimestre car franchement j'étais à plat et pour moi le sport doit être un plaisir pas une punition.

Malheureusement je vois de nombreuses femmes enceinte faire du sport punition pour limiter un maximum leur prise de poids, pour « dépenser » une sortie restaurant...je trouve ça triste. Ce n'est vraiment pas ma vision du sport en général et encore moins du sport enceinte.

Quand j'ai repris le sport, j'ai entamé le programme spécial grossesse (je vous en reparlerais dans un autre article) de Ludy. Les séances sont assez courtes et adaptées à chaque trimestre de la grossesse. Parce que oui enceinte on ne peut pas faire n'importe quoi.

Si le premier trimestre, on peut quasiment continuer sa pratique sportive comme avant ensuite on va oublier tout ce qui donne des coups,des chocs, des chutes...

On va aussi oublier les hiit et le cardio à donf. Enceinte on ne doit pas s’essouffler sous peine que bébé manque d'oxygène. Donc en gros si vous faites du cardio vous devez toujours pour tenir une discussion en même temps : on fait du cardio mais DOUX !

Niveau abdos, on va aussi adapter les séances.

Contrairement à ce qu'on pense OUI il faut travailler les abdos et le plancher pelvien enceinte mais pas n'importe comment. Déjà il faut éviter de de solliciter les grands droits, vous savez en gros ce sont ceux qui font les tablettes de chocolats. Avec la grossesse ils vont déjà naturellement se relâcher alors on va pas amplifier la chose sous risque que l'écartement persiste après la grossesse, c'est ce qu'on appelle la diastasis des grands droits aka un petit trou entre les abdos en bas du nombril pas forcément facile à corriger.
Donc on oublie les crunchs et tous les exo du genre, après je vous dirais qu'il faut les oublier tout court ces exo, ils sont mauvais même sans être enceinte.

On peut travailler les obliques, le périné. Travailler le plancher pelvien ça permet de mieux maintenir bébé et d'éviter de faire pipi en éternuant.

Les sports que l'on peut faire sans soucis enceinte :
  • de la marche (ça fonctionne aussi sur un tapis de course), du vélo elliptique, du vélo d'appartement (le vrai vélo en général on le déconseille après 5 mois à cause des risques de chute)
  • la piscine (moi je suis accro au duo planche/palme)
  • le yoga
  • du fitness doux adapté à la grossesse
  • le pilate


Après il y a probablement d'autres sports compatibles, comme je vous disais je vous parle des grandes généralité.

Surtout on écoute son corps et on ne force pas.

On n'oublie pas qu'on est plus toute seule dans son corps, faire n'importe quoi c'est faire prendre des risques à son bébé.

On arrête aussi d'écouter les mauvaises langues qui disent que la grossesse détruit le corps. Les kilos ça se perd, le corps ça se remuscle. Si tu écoutes certaines personnes elles vont te faire croire que tu prends une taille de fringue à chaque grossesse. Alors oui il faut un peu de temps pour perdre les derniers kilos de grossesse et remuscler son corps, mais rie n'est impossible En général on dit 9 mois pour faire un bébé, 9 mois pour retrouver son corps.

Mais aujourd'hui j'ai remarqué que c'est devenu une course de retrouver au plus vite son corps d'avant. Je trouve ça triste. Après ma première grossesse et malgré un rapport compliqué à mon corps à cause des troubles alimentaires ce qui m'importait c'était mon bébé. Je serais d'ailleurs totalement incapable de vous dire quand j'ai retrouvé mon ventre plat. De toute manière si on a une alimentation variée et équilibrée, y a pas de raison de garder ses kilos.

N'oubliez de faire attention à votre corps, de vous alimenter suffisamment, d'être zen avec votre alimentation et tout devrait bien se passer.


J'espère que ce petit article vous aura plu.


On se dit à très bientôt.


des bisous


jeudi 6 septembre 2018

Gratin de choux et de patates douces

Hello les gens !

Pour mon repas d'anniversaire j'avais envie d'un accompagnement qui changeait un peu. Alors je suis allée fouiner sur l'application Vegg'up où j'ai déniché ce merveilleux gratin de choux et de patates douces. 

Bon par contre moi j'ai opté pour du lait entier pour remplacer le lait végétal parce que voilà la béchamel j'aime la « vraie ». 

Une recette simple et facile à réaliser comme je les aime.




Ingrédients:
  • 600 g de trio de choux surgelés (mais vous pouvez prendre du frais)
  • 1 grosse patate douce
  • 3 cuillères à soupe de maizena
  • 650 g de lait entier ou de lait végétal
  • 1 pincée de muscade


Réalisation:
  1. Épluchez votre patate douce et découpez les en cubes. Faites les cuire à la vapeur.
  2. Faites cuire vos choux à la vapeur, pour ma part c'était au cookéo
  3. Préchauffez votre four à 180°
  4. Dans une casserole versez le lait avec la maizena, la muscade, du sel et du poivre. Délayez bien la fécule dans le lait puis portez à ébullition et mélangez jusqu'à ce que le mélange épaississe. Enlevez du feu.
  5. Versez une fine couche de béchamel au fond de votre plat à gratin puis versez vos légumes par dessus. Reversez le reste de la béchamel sur les légumes.
  6. Vous pouvez rajouter un peu de fromage râpé dessus pour plus de gourmandise.
  7. Faites cuire environ 30 minutes jusqu'à ce que le dessus commence à gratiner




Alors vous en prendrez bien une petite part ?


J'espère que cette petite recette salée vous aura fait plaisir.


A bientôt les gens


Bisous


mercredi 5 septembre 2018

La grossesse extra-utérine ça n'arrive pas qu'aux autres.

La grossesse extra-utérine est la première cause de mortalité féminine au cours des trois premiers mois de grossesse. Je vous rassure je ne le savais non plus. Elle survient dans 2% de cas... 

Ça semble peu mais au final il suffit d'en parler un peu autour de soi pour se rendre compte que pas mal de femmes qui nous entourent ont vécu ce triste événement. J'ai une cousine qui en a fait d'ailleurs l'amère expérience il y a peu.

Si j'écris cet article c'est parce que je trouve qu'on ne parle pas suffisamment de la grossesse extra-utérine aka la GEU. Je pense sincèrement que toutes les femmes enceintes devraient être au courant de la GEU et de ses symptômes afin d'être prises en charge au plus tôt.

La GEU je n'en avais jamais vraiment entendu parler jusqu'à ce que deux copinettes d'Instagram en fasse la triste expérience. 

Je ne publie pas cet article pour me faire plaindre ou me faire plaindre, je me suis parfaitement remise physiquement et psychologiquement de ce difficile événement même si j'ai failli clairement y passer dans l'histoire et que j'ai perdu une trompe gauche. J'ai même eu l'heureuse surprise de retomber enceinte très vite...Mais ça c'est une autre histoire.

Il y a différentes formes de GEU moi j'ai eu la plus courante celle où l'oeuf  pour je ne sais quelle raison reste coincé dans la trompe et bien entendu en grandissant ça finit par faire éclater la dite trompe. 





Passons au vif du sujet. 

Le 13 février 2018, je suis censée avoir mes règles. J'ai cette intuition d'être enceinte mais je décide d'attendre le 14 février pour faire pipi sur mon test de grossesse parce que c'est tellement plus mignon de faire ça le jour de la Saint Valentin. 

Je n'ai pas fait le test au réveil, parce que même si j'avais au fond de moi cette intuition d'être enceinte j'avais cette peur malgré tout d'un négatif et d'être déçue.

Mais ça n'a pas été le cas, le test a viré immédiatement au +++ 

Aux vues de ma FC de l'année précédente, malgré ma joie je n'ai pas voulu trop m'investir dans cette nouvelle grossesse parce que après tout on ne sait jamais. Intuition quand tu nous tiens...

Pour le début de cette grossesse, je n'ai pas eu de nausée, pas spécialement de fatigue, juste mal aux seins (le grand classique) et puis peu à peu j'ai eu régulièrement au niveau de l'ovaire gauche des douleurs suffisamment fortes pour que cela me dérange et m'inquiète.

Google m'a d'ailleurs confirmé que les douleurs unilatérales étaient un symptôme de la GEU.

Le 27 février, cette petite douleur lancinante persiste et  commençe vraiment à m’inquiéter. Je sais que ce n'est pas normal. Après tout ce n'est pas ma première grossesse. Par précaution, je préfére me rendre aux urgences par sécurité parce qu'on ne sait jamais quoi. 

Je n'ai pas été très bien accueillie et je ne me suis pas sentie très entendue. 

Après une écho vaginale...le truc trop génial...un vrai bonheur à vivre...le gynécologue m'explique que j'ai un kyste à l'ovaire gauche (c'est d'ailleurs marqué noir sur blanc le contre-rendu que j'ai à la maison rangé dans mon bureau). Je reste perplexe. Trouvant ça bizarre j'insiste et demande si la grossesse est bien dans l'utérus car franchement je mettrais ma main à couper que je fais une GEU.

On m'a répondu oui, elle est bien dans l'utérus  même si on ne voit pas trop et on me donne rdv une semaine après pour voir comment ça évolue...

Rassurée (enfin en partie...) je rentre à la maison. 

Les jours passent, j'ai toujours cette douleur similaire à une douleur des règles mais puisque c'est soit disant un kyste je ne m’inquiète pas (après on va pas se mentir, je ne suis pas sereine à 100%)

Samedi 03 mars, je fais ma séance de musculation tranquille quand d'un coup je ressens une vive douleur dans le bas ventre. Suffisamment forte pour que je décider d'abandonner ma séance et me pose sur le canapé. J'ai beau me reposer, ça ne va pas mieux. Je suis même tordue de douleurs. Je préviens ma mère lui disant qu'il faudrait peut-être aller aux urgences parce que ce n'est pas normal.

Finalement la douleur se calme. J'ai toujours un peu mal, j'ai du mal de respirer mais comme je suis une personne qui stresse facilement je me dis qu'après tout ça doit être être juste du stress comme on me le répète tout le temps et que ce n'est pas la peine d'aller embêter les urgences. 

Dimanche je ne me suis pas spécialement levée en forme mais je fais malgré le grand ménage de la chambre de ma fille et plein d'autres choses. J'avoue qu'à l'heure d'aujourd'hui je me demande comment je suis parvenue à faire tout ça. 

Je trouve mon ventre plutôt mou en me disant au fond de moi « comme s'il était rempli de sang ». Des fois on a des pensées bizarres. 

Les heures passent, je finis par avoir une barre à l'estomac mais une fois de plus je me dis que ce sont mes reflux dû au stress qui sont de retour. 

Et là je fais une pause dans mon récit pour vous dire qu'il faut arrêter de croire que tous les symptômes bizarres qu'on a sont dû au stress. Etant une personne stressée depuis toujours dès que j'ai un truc mon médecin me dit que c'est le stress, j'ai fini par le croire aussi alors que je sais pertinemment faire la différence entre mes symptômes de stress et ceux qui n'en sont pas. 

Fin de journée ma mini chou rentre de chez son père, on fait gros câlins sur le canapé. Ce n'est toujours pas la grande forme. Mais comme c'est la fête des grands mère on fait un petit apéro en famille pour fêter ça. J'en profite pour annoncer à ma mini chou que je suis enceinte. 

Vers 20h je fais la vaisselle et commence à préparer le repas. Et puis d'un coup j'ai l'impression que mon ventre se déchire de l'intérieur. Je serais incapable de décrire exactement la douleur. Elle est tellement vive que je suis obligée de me coucher par terre. Je peux voir dire que 6 mois après je me souviens encore précisément de cette douleur. C'est simple je n'ai jamais autant souffert de ma vie même pendant mon premier accouchement.

 A ce moment précis je dis  à l'amoureux « on file aux urgences ». J'envoie ma fille chez ma mère. J'ai la tête qui tourne, je suis au bord de l'évanouissement. Je me concentre au maximum car dans ma tête je me dis que si je m'évanouie je vais mourir.

Je descends difficilement les escaliers. M'installer dans la voiture est douloureux. Même assisse j'ai la tête qui tourne. J'ai peur.

J'arrive aux urgences, pliée en deux j'essaie d'expliquer que j'ai mal au ventre, que ça a commencé  la veille durant ma séance de sport,  que je suis enceinte et que j'ai un kyste à l'ovaire.

Le gars de l'accueil est plus que désagréable. Il me reproche de ne pas être aller voir un médecin samedi. Ben oui mais le samedi y a pas trop de médecins qui consultent... Je suis de plus en plus pliée de douleurs, la tête qui tourne. Je n'arrive même plus à parler. C'est l'amoureux qui termine mon enregistrement aux urgences. Je finis par me mettre assise par terre dans le couloir contre un mur. J'ai l'impression qu'on me broie l'estomac. Je tords et hurle de douleurs

Je ne sais pas combien de temps j'ai attendu. J'ai cru que j'allais mourir dans ce couloir devant tout le monde. Le gars de l’accueil, toujours aussi agréable, finit par me faire entrée aux urgences. D'un air hautain il me dit que j'ai de la chance car hier il y avait plusieurs heures d'attente aux urgences. Mais oui gros, si je suis là c'est pour le plaisir...

Il me dit de passer une blouse et d'aller faire pipi dans un récipient. Les wc sont à l'opposé de la salle, je tiens à peine début et je dois y allée seule.J'ai peur de m'évanouir. Je ne ferme pas à clé les WC tellement j'ai peur de m'écrouler dedans. Je retourne avec bien du mal sur le brancard où un médecin ne tardera pas trop à venir m'ausculter et m'envoyer en gynéco illico presto. 

On m'emmène en chaise roulante en gynéco. Même assisse ma tête tourne. Chaque aspérité du sol me tord de douleurs. J'ai de plus en plus mal. C'est de pire en pire.

Je m'installe sur un lit,une sage femme me fait une échographie. Elle me montre le bébé, me dit qu'il va bien. Tout semble aller, je suis rassurée sur le coup. Puis elle s'éclipse pour confirmer le diagnostique auprès d'un collègue. J'avoue qu'à partir de ce moment y a des trucs que j'ai raté, des trucs que je n'ai pas compris ou que je ne voulais pas comprendre.

Un sage femme (oui oui c'était un homme) arrive, je l'entends dire que même lorsqu'il n'est pas au boulot il vient travailler. Chose que je ne comprendrais seulement le lendemain quand il viendra me rendre visite après mon opération : sa femme accouchait.

Il me refait une échographie. Rien que de passer la sonde sur mon ventre je ressens des douleurs insupportables genre un accouchement x3. Je ne pensais pas qu'on pouvait avoir aussi mal.
Il m'explique que j'ai du sang dans le ventre, qu'à partir de maintenant en gros toutes les minutes comptent.

On commence à me préparer par tous les bouts : perfusion, oxygène, sonde urinaire (ça fait un mal de chien ce truc), bas de contention, démaquillage au liniment  Dès qu'on me touche j'ai mal au point de presque m'évanouir. J'ai froid, j'ai chaud je tremble. Tout le monde est gentil. J'ai peur. Je m'en veux de ne pas avoir pris le temps d'avoir fait un bisou à ma mini chou avant de partir, j'ai peur de ne jamais la revoir. Je flippe parce que je ne suis pas à jeun pour être opérée. Je suis vraiment persuadée que je vais mourir et je peux vous dire que c'est une des pire sensation au monde. A ce moment précis on se rend compte que la vie même si elle n'est pas toujours rose est un cadeau et qu'on y tient plus que tout.

Pour descendre en salle d'opération on me change de lit, rien que bouger d'un pouce me fait mal. Rebelotte avant la salle d'opération...

Juste avant d'être opérée le gynécologue vient me voir, le même que le mardi. J'ai beau être à deux doigts de clamser, je lui fais la remarque que j'étais venue mardi et qu'il m'avait dit que c'était un kyste...

Me voilà en salle d'opération. C'est blanc, il fait froid. J'ai peur. Je me sens seule. Je suis persuadée que je ne vais pas m'en sortir (je sais je me répète mais c'est vraiment ce que je pensais à ce moment précis) Tout le monde s'affère autour de moi. L'infirmière installe une couverture chauffante. Malgré la situation je lui dis en plaisantant que je veux la même pour chez moi. Elle me répond en souriant que la liste d'attente est longue. Tout le monde s'affère. J'entends la préparation des instruments, ça me glace le sang.

L'anesthésiste me met enfin le masque. Il me dit de respirer au maximum. Je lui dis que c'est impossible tellement j'ai mal aux poumons. Il me répond que ce n'est pas grave. Il appuie sur le masque, me dit que ça va être désagréable. Le temps semble s’éterniser, j'ai mal, j'ai envie que tout s'arrête tellement je n'en peux plus. Il m'appuie sur la trachée, c'est de plus en plus désagréable et je me sens enfin partir. J'ai peur mais je suis tellement soulagée.

Je me réveille quelques heures plus tard, je regarde le plafond, je suis en vie. Putain de soulagement, je suis vivante. J'ai un masque à oxygène qui me gène. On m'explique que j'ai perdu 1,5l de sang, qu'on a du me transfuser, que j'ai perdu ma trompe gauche. 
A ce moment précis je m'en fous de tout, d'avoir perdu ma trompe, d'avoir perdu mon bébé, je suis juste reconnaissante d'être en vie. Encore aujourd'hui je pense la même chose. Mais bon je m'en serais bien passée de tout ça!

L'amoureux vient me voir, je me rappelle précisément lui avoir dit que je ne voulais plus jamais être enceinte de ma vie.

Je passerais 8h dans le service de soin continu à appuyer tous les 10 minutes sur la pompe à morphine pour ne plus avoir mal. Elles étaient longues ces heures toute seule couchée dans ce lit branché de partout à regarder le plafond. Les personnes qui m'ont préparé pour l'opération sont passées 2 fois me voir ce que j'ai trouvé adorable.

J'ai eu de la chance, je n'ai eu qu'une cœlioscopie aka on te fait 3 trous dans le bide et on te gonfle un max le ventre avec du gaz pour t'opérer. Je suis même allée voir sur Youtube en quoi ça consistait (j'avoue je suis curieuse) Il paraît que l'anesthésiste voulait à tout prix qu'on m'ouvre le ventre sur 10 cm mais le gynécologue aurait gueulé un bon coup.

J'ai passé 3 jours à l'hôpital. J'étais heureuse de sortir (surtout à cause de la bouffe) mais j'étais également terrorisée qu'une complication arrive une fois à la maison. 

Je me suis bien remise. J'ai dû avoir environ 3 semaines de douleurs. J'ai repris le sport assez rapidement. J'ai été surtout très fatiguée...mais bon ça c'était surtout le résultat de l'hémorragie interne...niveau transfusion j'ai dû avoir 3 poches de sang et 2 de plasma. 

Même si cet épisode est digéré, j'avoue que j'en veux au gynécologue d'avoir merdé au niveau du diagnostique le mardi. Il m'a dit à la consultation post op que les GEU s'étaient la bête noire des gynécologues, ok mais dans ce cas faudrait être un peu plus vigilant et écouter les femmes

Je me rends compte d'une chose c'est qu'une fois de plus on écoute pas les femmes pourtant on connaît notre corps bon sang !

Durant mon hospitalisation on m'a demandé comment j'avais été accueillie aux urgences, je ne me suis pas gênée à raconter l'histoire du gars ultra désagréable. Le gynécologue (un autre que celui qui m'a opéré) m'a dit que malheureusement ça ne l'étonnait et que normalement du moment qu'une femme enceinte arrive aux urgences, ils doivent l'envoyer en gynéco obstétrique. 

Pour conclure ce texte peu joyeux, je pense qu'on devrait faire à toutes les femmes une échographie assez tôt de grossesse pour vérifier que la grossesse est bien placée. Ça éviterait des cas comme le mien. Parce qu'avec une GEU prise au bon moment on peut éviter l'opération.

Mais bref si vous êtes en début de grossesse, que vous avez des douleurs bizarres il vaut mieux consulter. Je pense qu'il vaut mieux consulter pour rien et être rassurer. 

Aujourd'hui je vais bien. Souvent les gens me pensent marquée et traumatisée par cet épisode. Bizarrement je l'ai parfaitement digéré. Ce que je vais vous dire est bateau mais d'avoir frôlée la mort je vois la vie autrement.  Mais je sais que ce n'est pas le cas de tout le monde pour avoir lu pas mal de témoignage sur la question.

J'ai voulu raconté ce triste passage de ma vie parce que voilà la grossesse extra-utérine ça n'arrive pas qu'aux autres, c'est quelque chose qui peut être extrêmement dangereux et parfois les professionnels ils ratent sérieusement le coche. Je ne vais pas les blâmer, je sais qu'actuellement les situations sont compliquées pour les patients et les soignants. Mais je me répète je pense sérieusement qu'on écoute pas suffisamment les femmes et c'est bien triste.

Allez je vous dis à bientôt dans un article plus joyeux


Bisous les gens





dimanche 2 septembre 2018

Naked Cake à ma façon (sans gluten)


Hello les gens ! 

Ayé Septembre est arrivé. L'école reprend demain, je n'ai pas vu les grandes vacances passer mais même si reprendre le rythme va être dur ça va me permettre aussi de reprendre le train train quotidien et de retrouver du temps pour alimenter le blog. Parce que oui j'ai envie de le faire un peu plus vivre ce blog.

Aujourd'hui je vous retrouve avec la recette de mon gâteau d'anniversaire (j'ai eu 35 ans le 28 août). J'avais envie cette année d'un naked cake. Vous savez ces gâteaux un peu nus qui font un peu pas terminé et qu'on recouvre de fleurs.

Bon moi j'ai opté pour une décoration avec des fruits parce qu'au moins on peut les manger. 




Comme toujours le plus dur c'est de trouver une génoise sans gluten qui tient la route. J'ai fait un premier test juste catastrophique, rien qu'en faisant la pâte j'ai su que le résultat ne serait pas au rdv. Et puis une abonnée d'instagram m'a vivement conseillé la recette du biscuit de savoie de Mercotte. J'ai donc testé et le résultat était parfait.

Pour ce type de gâteau je préfère faire les génoises la veille pour qu'elles sèchent un peu. Du coup elles sont plus faciles à découper. Pour le montage, étant donné que j'ai utilisé de la chantilly maison j'ai préféré attendre le matin du repas pour que ce soit le plus frais possible.

La recette est un peu longue, mais si on respecte bien toutes les étapes c'est plutôt facile. 

En tout cas on s'est vraiment régalé, ce gâteau est juste un délice.


Gâteau de savoie


Ingrédients:
  • 6 œufs
  • 150 g de maizena
  • 130 g + 50 g de sucre
  • vanille liquide

Préparation:

  1. Tamisez la maizena dans un grand saladier.
  2. Dans le bol de votre robot pâtissier mettez les 6 jaunes d'oeufs, une cuillère à café de vanille liquide et 130 g de sucre. Mélangez à l'aide de la feuille à vitesse moyenne pendant 10/15 minutes jusqu'à ce que le mélange soit bien clair et forme un ruban. Versez dans doucement dans un saladier
  3. Pendant ce temps beurrez ou mettez un papier sulfurisé au fond de votre moule et préchauffez votre four à 220° chaleur tournante
  4. Mettez vos blancs d'oeuf dans le bol de votre robot et montez les en neige. Quand ils commencent à mousser ajoutez en 3 fois les 50 g de sucre en augmentant progressivement la vitesse jusqu'à obtenir un bec d'oiseau.
  5. Incorporez avec douceur à la maryse 1/5 des blancs dans les jaunes, puis 1/3 de la maizena toujours d'un mouvement de bas en haut tout en tournant le bol. Continuez jusqu'à épuisement des ingrédients. Il faut terminer par les blancs d'oeufs.
  6. Versez la pâte dans le moule, lissez et enfournez 6 minutes à 220° puis 20 minutes à 130°.

Pour réaliser mon gâteau j'ai fait 2 biscuits de savoie

Sirop vanille


Ingrédients:
  • 200g d'eau
  • 80 g de sucre
  • 1 cuillère à soupe de vanille liquide

Préparation:
  1. Dans une casserole mettre l'eau le sucre et la vanille et faire bouillir
  2. Faire infuser une bonne minute.
  3. Laissez refroidir


Chantilly mascarpone


Ingrédients:
  • 300 g de mascarpone
  • 100 g de sucre glace
  • 600 g de crème fleurette 30% bien froide
  • 1 cuillère à soupe de vanille liquide

Préparation:
  1. Dans le bol de votre robot pâtissier mettez tous les ingrédients et montez la chantilly.
  2. Réservez au frigo


Montage :

  1. Découpez vos deux biscuits de savoie en 2. Pour ma part je n'ai utilisé que 3 disques.
  2. Sur votre plateau de présentation déposez le premier disque et à l'aide d'un pinceau imbibez le de sirop à la vanille puis à l'aide d'une poche disposez un bon centimètre de chantilly par dessus.
  3. Imbibez votre second disque de génoise de sirop à la vanille et déposez le sur la chantilly, le côté avec le sirop vers vous. On remet de la chantilly par dessus.
  4. Refaites la même chose pour le dernier disque et recouvrez votre gâteau de chantilly.
  5. Pour ma part je lisse avec un couteau à tartiner mais on peut utiliser une corne
  6. A conserver bien au frigo et à décorer selon vos envies. 




Et vous les gens, vous aimez faire vous même vos gâteaux d'anniversaire ou vous préférez les achetez?


On se dit à bientôt dans un prochain article.
Des bisous