mardi 22 mai 2018

Tarte à la tomate (option sans gluten)

Hello les gens,

Je vous retrouve aujourd'hui pour vous partager une recette salée de saison : la tarte à la tomate.

Cette recette je l'avais réalisée il y a super longtemps (genre plusieurs années) et je me suis rendue compte que je ne l'avais jamais mise sur le blog. Il est temps, non ?

Je trouve que c'est une entrée parfaite pour changer lors d'un barbecue. C'était d'ailleurs notre entrée pour notre premier barbecue de cette année.

Pour la pâte brisée, j'ai opté pour un mix de ma vie sans gluten à la farine de lentille verte et franchement le résultat est bluffant. Rien à voir avec mes recettes de pâtes brisées sans gluten qui s'émiettent. 



Passons à la recette




Ingrédients :

  • 1 pâte brisée
  • 2 cuillères à soupe de moutarde à l'ancienne
  • 50 g de comté ou de gruyère râpé
  • 6 tomates
  • sel, poivre
  • origan séché


Pour une version vegan vous pouvez utilisez du faux mage râpé

Préparation:

  1. Préchauffez votre four à 180°.
  2. Etalez la pâte brisée dans un moule à tarte (pour ma part je mets du papier sulfurisé pour que ça se démoule bien).
  3. Piquez la pâte à la fourchette (si comme moi vous optez pour le mix de ma vie sans gluten, il faut cuire la pâte à blanc environ 10 minutes) 
  4. Etalez la moutarde à l'ancienne sur le fond de la tarte à l'aide d'une cuillère et parsemez de comté.
  5. Coupez vos tomates en fines lamelles et disposez les dans le moule. Salez, poivrez et si vous aimez parsemez d'origan séché.
  6. Faites cuire 25 à 30 minutes jusqu'à ce que la tarte soit bien dorée. Servez la tarte encore tiède.



J'espère que cette petite recette vous aura plu.


On se retrouve bientôt dans un prochaine article


Des bisous




samedi 12 mai 2018

Guérir de l'anorexie

La guérison ce n’est pas glamour, ce n'est pas un conte de fée, ce n’est pas un sujet pour faire des likes et avoir son ¼ de célébrité. 

C’est compliqué, douloureux et long mais ça vaut le coup.

Ici je vais vous parle de mon vécu 




J’ai commencé à aller mieux du moment où j’ai arrêté de courir après les pourquoi. Au final je m’en balance du pourquoi et du comment. J’ai avancé quand j’ai arrêté de me prendre pour une petite chose faible et que j’ai commencé à croire en moi. 

Il y a une chose qui m’énerve souvent sur IG, ce sont les gens qui se prétendent guéris des tca alors que non. Ils persistent à avoir des comportement de malades qu’ils justifient avec le fameux healthy. Continuer à vivre pour son poids, son taux de masse grasse, continuer à faire des régimes et cie c’est être toujours malade. 

Si je devais donner un pourcentage de mon niveau de guérison je dirais 95% car j’ai encore quelques peurs alimentaires qui persistent mais qui disparaissent doucement mais sûrement. Et comme je le répète souvent on ne guérit pas on va mieux. Je préfère le terme de rémission. Il faut se méfier à vie de cette peste d’anorexie parce que oui ça peut revenir un beau jour. 

Guérir 

C’est accepter totalement son poids, son vrai poids de forme et faire le deuil de son poids fantasmé. 

C’est arrêter de se mesurer que ce soit en kg, en pourcentage de gras et de muscles, les mensurations, la taille de fringue. Bordel on ne se se résume pas à des chiffres, on est des être humains !

C’est manger de tout selon nos besoins énergétiques et surtout notre faim…enfin la vraie celle qui correspond à nos besoins énergetiques  parce que je connais le “oh j’ai pas faim pour éviter de manger , c’est arrêter de compter les calories, de voir l’alimentation à travers le prisme protéine, lipide, glucide. C’est arrêté de vouloir manger parfaitement sain. C’est retrouver une flexibilité et savoir écouter son corps et ses envies, sa faim. 

C’est aimer son corps comme il est, c’est arrêter de vouloir modeler son corps comme si c’était un morceau d’argile. Ce n’est pas parce qu’on a un peu de cellulite qu’on est malheureuse mais parce qu’on a une estime de soi déplorable. 

Être guerie ce n’est pas seulement avoir un poids dans la norme. On peut continuer à être anorexique avec un poids normal. Être guérie c’est ne plus raisonner selon la maladie. 

C’est arrêter les régimes et tous les programmes alimentaires et sportifs du genre pour maigrir et courir après un corps fantasmé. 

C’est arrêter de faire du sport pour perdre des calories

C’est arrêter de compenser le moindre écart alimentaire

C’est arrêter de voir un repas au resto comme un ecart ou un cheat meal 

C’est arrêter de culpabiliser dès qu’on mange. 

Guérir c’est devenir intuitif avec son alimentation 

Guérir c’est aussi retrouver une vie sociale car oui les troubles alimentaires nous isolent. 

Guérir c’est long et compliqué, ça se compte en années

Guérir c’est une décision. 

Je m’explique j’ai longtemps voulu guérir mais sans le vouloir vraiment. Je souffrais de ces troubles alimentaires qui me gâchaient la vie et pourtant une partie de moi ne voulait pas s’en défaire parce qu’à une époque de ma vie ils étaient une béquille (une bien mauvaise on est d’accord) 

Un jour j’en ai eu ras le bol de chez ras le bol (dans la vie ma motivation se nourrit au ras le bol) et j’ai décidé que je ne voulais plus une once de cette merde dans ma vie et depuis ce jour là je n’ai cessé d’avancer.

Je ne me pèse plus, je ne me mesure plus, je ne compte plus mes calories, je mange pas des aliments chelou sous prétexte qu’ils sont bons à la santé. Je fais du sport pour le plaisir. Je ne culpabilise plus. Je mange ce que j’aime. Je sais qu’on m’attend souvent au tournant “oh pas tu manges pas ça ? “ ben non je mange pas de burger parce que j’aime pas ça par contre je peux m’enfiler un paquet de chips sans soucis.

Aller mieux ça m’a pris des années. Il faut être patiente, se battre, accepter que ce ne soit pas facile. Il y a des hauts et des bas 

Il n’y a pas de recette miracle, pas de déclic miraculeux. La réponse c’est vous et c’est a vous de tracer votre chemin. Certains auront besoin d’hospi, de séances de psy, d’autres comme moi se débrouilleront sans l’aide de la médecine. 

Et pour conclure avant de vouloir aider les autres malades aidez vous vous même. Vouloir guérir les autres alors qu’on est malade c’est juste stupide et un comportement typiquement anorexique. 

Ce qui m’a manqué pendant mes années de maladies, c’est le témoignage de gens guéris. Les bouquins y en a des tonnes écrits le plus souvent par gens qui sont toujours coincés dans la maladie. 

Souvent les vrais guéris on ne les voit pas et je le comprends parce que moi même je n’ai plus vraiment envie de côtoyer l’anorexie. 

Et surtout pour aller mieux il faut ne plus la côtoyer. C’est comme si vous laissez un alcoolique dans un bar....Alors stop les forum, les livres, les films et cie. 

Guérir c’est aussi faire le deuil de cette maladie. 

Prenez soin de vous


des bisous





mardi 1 mai 2018

Crumble de rhubarbe

Quant on pense au printemps, on pense plus facilement aux fraises qu'à la rhubarbe.

Pourtant à la maison, une des premières choses qui pousse dans le jardin c'est la rhubarbe.  J'en ai tellement d'ailleurs que je sais rarement quoi en faire.

Bon j'avoue en plus je ne suis pas spécialement fan de la rhubarbe mais ça ne m'empêche pas de la cuisiner.

Savez vous que la rhubarbe est source de vitamines, calcium et magnésium ? Elle est aussi reconnue pour ses vertus anti-inflammatoires et anti-cholestérol, elle régule le transit intestinal et est peu calorique. 

Pour changer un peu de la tarte, je me suis lancée dans un crumble et j'ai bien fait parce qu'il est vraiment trop trop trop bon. Je l'ai goûté encore chaud et franchement c'est une tuerie.

Bon par contre ne cherchez pas hein, elle est pas healthy cette recette. 






Ingrédients :

  • 5/6 bâtons de rhubarbe fraîche 
  • 75 g  de farine de riz
  • 50 g de farine de châtaigne
  • 80 g de sucre complet
  • 1 pincée de sel
  • 100 g de margarine


Si vous n'avez pas de soucis avec le gluten vous pouvez utiliser uniquement 125 g de farine de blé

Si vous n'avez pas de farine de châtaigne (je sais c'est pas donné) utilisez 125 g de farine de riz.

Vous pouvez remplacez la margarine par du beurre si vous préférez.




Préparation:

La veille: épluchez vos bâtons de rhubarbe et coupez en tronçons de 1 cm environ.  Mettez les dans une passoire avec un plateau en dessous, saupoudrez de sucre en poudre et laissez dégorger une nuit.

Le lendemain:

  1. Préchauffez votre four à 180°
  2. Dans un saladier versez les farines, le sucre, la pincée de sel et la margarine. Malaxez avec vos doigts jusqu'à former une pâte sablée.
  3. Dans un plat préalablement graissé, versez la rhubarbe puis émiettez par dessus la pâte
  4. Enfournez environ 20/25 minutes




Vous pouvez le dégustez tiède ou froid selon vos préférences



Alors qui a envie de tester??


Ici il n'en reste déjà plus beaucoup dans le plat.


A bientôt pour une nouvelle recette les gens


Des bisous