jeudi 18 septembre 2014

The leftovers {série US}


C’est la nouvelle série de HBO du co-créateur de Lost Damon Lindelof qui était très attendue en début d’été aux USA et en France également par les séries addict.

Il aura fallu attendre la fin de la saison pour que je dise « oui j’aime cette série » et même un « cette série est magistrale ». Chaque épisode m’intriguait au plus haut pour et m’accrochait de plus en plus sans parvenir pour autant à dire si ou non que j’appréciais cette série. Je craignais un pétard mouillé comme il y en a des tonnes en ce moment mais non pas du tout.

The leftovers c’est une série un peu indéfinissable et quasiment irracontable, adaptation sur petit écran du roman de Tom Perrotta Des Disparus de Mapletorn publié en 2011.




Un beau jour, un certain 14 octobre, 2% de la population mondiale disparait, la série nous plonge trois ans après dans la petite ville (fictive) de Mapleton dans l’état de New York où on suit les vies des gens qui sont restés.  Trois ans après ce drame planétaire les habitants essaient tant bien que mal de se reconstruire. C’est d’ailleurs tout l’intérêt de cette série : on ne cherche pas à savoir pourquoi des gens ont disparu, la série se centre sur l’après et comment les gens continuent à vivre ou à survivre tout en cohabitant avec une organisation sectaires les Guilty Remnants tout de blancs vêtus qui fument cigarette sur cigarette et refusent de parler. Je trouve justement intéressant qu'on se plonge sur la psychologie des personnages. 

Je pourrais faire un long speech pour expliquer pourquoi je trouve cette série formidable et incontournable mais ça voudrait aussi en dire en révéler un peu trop. Ce n’est pas une série joyeuse, elle est noire, elle est violente, la souffrance des personnages est palpable…tout ça est renforcé par la bande son et le morceau de Max Ritcher November qui me donne à chaque fois la chair de poule. 



C’est une série qui a aussi une certaine résonnance sur ma vie personnelle, ces personnes qui disparaissent de notre vie sans savoir trop pourquoi et on se doit alors d'apprendre à vivre malgré la douleur et l’incompréhension. Un passage de l’épisode 109 m’a particulièrement ému tellement il faisait quasiment écho à un évènement malheureux de 2014.

Je n’ai pas la larme facile devant les films ou les séries mais je ne sais pas ce matin le season finale m’a ému aux larmes, c’est un peu inexplicable c’est comme si je ressentais la douleur des personnages et leur désespoirs.

Il aura fallu attendre que je sois quasiment à la fin de la saison pour trouver cette série géniale. 

Vivement la saison 2 qui est déjà en prévision.




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